Discussion:
La science se meurt... Pourquoi ?
(trop ancien pour répondre)
Pentcho Valev
2023-01-01 15:02:18 UTC
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"Nous nous trouvons dans une période de mutation extrêmement profonde. Nous sommes en effet à la fin de la science telle que l'Occident l'a connue", tel est constat actuel que dresse Jean-Marc Lévy-Leblond, physicien théoricien, épistémologue et directeur des collections scientifiques des Editions du Seuil." http://archipope.over-blog.com/article-12278372.html

Etienne Klein 2004: "Je me demande si nous aurons encore des physiciens dans trente ou quarante ans." http://www.lesechos.fr/21/01/2004/LesEchos/19077-080-ECH_etienne-klein-veut-une-science-plus-seduisante.htm

Jean-Marc Lévy-Leblond: "La science souffre d'une forte perte de crédit, au sens propre comme au sens figuré : son soutien politique et économique, comme sa réputation intellectuelle et culturelle connaissent une crise grave...Il est peut-être trop tard. Rien ne prouve, je le dis avec quelque gravité, que nous soyons capables d'opérer aujourd'hui ces nécessaires mutations. L'histoire, précisément, nous montre que, dans l'histoire des civilisations, les grands épisodes scientifiques sont terminés...Rien ne garantit donc que dans les siècles à venir, notre civilisation, désormais mondiale, continue à garder à la science en tant que telle la place qu'elle a eue pendant quelques siècles." https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01197326/file/C56Levy.pdf

Jacques Maritain explique qu'un seul axiome faux (la constance de la vitesse de la lumière) peut effectivement tuer la science :

Jacques Maritain, Oeuvres complètes, Volume 3, p. 285 : "Il ne reste plus alors qu'à avouer que la théorie [d'Einstein], si l'on donnait une signification ontologiquement réelle aux entités qu'elle met en jeu, comporterait des absurdités; entièrement logique et cohérente comme système hypothético-déductif et synthèse mathématique des phénomènes, elle n'est pas, malgré les prétensions de ses partisans, une philosophie de la nature, parce que le principe de la constance de la vitesse de la lumière, sur lequel elle s'appuie, ne peut pas être ontologiquement vrai." p. 300: "La science, même la plus mélangée d'hypothétique et de probable, même la moins élevée en intellectualité, la science est chose bonne en elle-même, et qui détient une étincelle divine. On a vu toutefois ce qu'elle peut produire, lorsqu'elle est employée par l'homme, en fait de ruines matérielles et de destructions sanglantes. Les désastres qu'en usant d'elle les apprentis sorciers peuvent provoquer dans l'ordre de l'esprit, pour être invisibles, ne sont pas moins énormes." http://www.amazon.ca/Oeuvres-compl%C3%A8tes-Jacques-Maritain/dp/2850492752

Jacques Maritain, Complete Works, Volume 3, p. 285: "It only remains then to admit that [Einstein's] theory, if one gave an ontologically real meaning to the entities it brings into play, would include absurdities; entirely logical and coherent as a hypothetico-deductive system and mathematical synthesis of phenomena, it is not, despite the claims of its supporters, a philosophy of nature, because THE PRINCIPLE OF THE CONSTANCY OF THE SPEED OF LIGHT, on which it is based, CANNOT BE ONTOLOGICALLY TRUE." p. 300: "Science, even the most mixed of hypothetical and probable, even the least elevated in intellectuality, science is a thing good in itself, and which holds a divine spark. We have seen, however, what it can produce, when used by man, in terms of material ruins and bloody destruction. The disasters that by using it the sorcerer's apprentices can cause in the order of mind, even though invisible, are no less enormous."

Pentcho Valev https://twitter.com/pentcho_valev
Pentcho Valev
2023-01-02 00:21:04 UTC
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Etienne Klein : "La théorie de la relativité, c'est la promotion de l'invariance. C'est une théorie de l'absolu qui vous dit ce qui ne change pas quand vous changez de référentiel. Et ce qui ne change pas, ce sont les lois physiques, quel que soit le point de vue de l'observateur, et la vitesse de la lumière. De ce postulat découlent des conséquences incroyables..." https://www.lexpress.fr/culture/livre/etienne-klein-il-y-a-des-decouvertes-scientifiques-qui-augmentent-l-ignorance_1851902.html

Les "conséquences incroyables" sont en fait des élucubrations qui ont dévasté la science (et la philosophie de la science aussi). Thibault Damour est très doué pour présenter les élucubrations:

Thibault Damour : "Or, en physique, au moins depuis Einstein, le passage du temps est une illusion. Nous pouvons, de façon quasi instantanée, voyager dans le temps ; faire par exemple un saut de millions d'années dans le "futur". Cette prédiction de la théorie de la relativité a été vérifiée expérimentalement en mettant des horloges dans des avions volant autour de la Terre ; à leur retour, elles ne marquaient pas la même heure que celles restées à terre. C'est ce qui explique aussi pourquoi nous recevons sur Terre des particules élémentaires à la durée de vie si courte qu'elles ne devraient jamais parvenir jusqu'à nous. Si le temps n'existe pas, comme le suggère la science, cela peut changer notre façon d'appréhender la mort... Bien sûr, cela n'évacue pas la réalité phénoménologique des traces du passage du temps, car, dans l'espace-temps einsteinien intemporel, il existe des copies de nous jeunes et des copies de nous vieux. On peut estimer que la science ne nous donne pas accès à "la réalité", mais seulement à un modèle mathématique de la réalité, mais on peut aussi (ce que je préfère) suivre ses suggestions quand elles indiquent une nouvelle vision philosophique de la réalité. La science, loin d'évacuer le mystère existentiel, ne fait que l'approfondir." http://www.lepoint.fr/societe/le-createur-est-une-souris-de-laboratoire-12-07-2012-1697206_23.php

Comme le postulat entraîne des élucubrations, il est faux (reductio ad absurdum). La vitesse de la lumière CHANGE quand on change de référentiel:



La vitesse des pulses lumineux par rapport à l'observateur stationnaire est

c = df

où d est the distance entre les pulses et f est la fréquence mesurée par l'observateur stationnaire. La vitesse des pulses par rapport à l'observateur en mouvement est

c'= df' > c

où f' > f est la fréquence mesurée par l'observateur en mouvement.

Pentcho Valev

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