diegel
2004-09-07 12:11:05 UTC
L'autre jour, avec mes enfants, après avoir visité le Centre Beaubourg et
nous être baladés le long du Paris-Plage, nous cheminions dans le quartier
du Marais pour rejoindre la gare de l'Est. A la hauteur de la rue des
Rosiers, je leur expliquais la fusillade mortelle qui s'y était déroulée
tandis que je pensais surtout à déguster un falafel, il était aux environs
de dix-neuf heures. Mais une étrange agitation a soudain régné aux
carrefours de quelques rues. Des jeunes juifs en tenue de religieux
abordaient chaque passant en leur demandant "Vous êtes juif ?" tandis qu'un
autre ficelait les poignées d'un quidam pour les déficeler aussitôt. Au même
instant, un vagabond qui s'était assis sur le trottoir en s'adossant à un
restaurant et qui avait été viré par les proprios vitupérait à leur sujet
sans toutefois dépasser les bornes où commencent les insultes
antisémitismes, comme on dit de nos jours. Vous voyez, les enfants, il y est
presque mais il reste en deçà. Les proprios au seuil de leur établissement
ne mouftaient mots, les religieux continuaient leur étrange manège comme si
de rien était. Vous êtes juif ? Non, je vous ai déjà dit que non, il n'y a
pas deux minutes, bonne soirée. Étonnement des enfants. L'impression d'être
dans un lieu où nous n'avions rien à y faire, d'y faire du voyeurisme part
trop lourdingue, m'a fait le quitter, sans nous y restaurez comme je le
pensais. Jambon-frittes à la gare de l'Est.
nous être baladés le long du Paris-Plage, nous cheminions dans le quartier
du Marais pour rejoindre la gare de l'Est. A la hauteur de la rue des
Rosiers, je leur expliquais la fusillade mortelle qui s'y était déroulée
tandis que je pensais surtout à déguster un falafel, il était aux environs
de dix-neuf heures. Mais une étrange agitation a soudain régné aux
carrefours de quelques rues. Des jeunes juifs en tenue de religieux
abordaient chaque passant en leur demandant "Vous êtes juif ?" tandis qu'un
autre ficelait les poignées d'un quidam pour les déficeler aussitôt. Au même
instant, un vagabond qui s'était assis sur le trottoir en s'adossant à un
restaurant et qui avait été viré par les proprios vitupérait à leur sujet
sans toutefois dépasser les bornes où commencent les insultes
antisémitismes, comme on dit de nos jours. Vous voyez, les enfants, il y est
presque mais il reste en deçà. Les proprios au seuil de leur établissement
ne mouftaient mots, les religieux continuaient leur étrange manège comme si
de rien était. Vous êtes juif ? Non, je vous ai déjà dit que non, il n'y a
pas deux minutes, bonne soirée. Étonnement des enfants. L'impression d'être
dans un lieu où nous n'avions rien à y faire, d'y faire du voyeurisme part
trop lourdingue, m'a fait le quitter, sans nous y restaurez comme je le
pensais. Jambon-frittes à la gare de l'Est.